Alexandre Breuil

Né dans une famille d’artistes, Alexandre Breuil commence sa vie professionnelle dans l’audiovisuel et la musique. Puis, il suit une formation de rédacteur graphiste et intègre des rédactions de presse nationale pendant une dizaine d’années.

 

En 2008, il choisit de diversifier ses activités de graphiste comme indépendant.

Depuis 2013, Alexandre suit le court de calligraphie d’Alessandra Laneve diplômée de Nihon Shuji ( shodo et sumi-e, Kampo School of Calligraphy au Japon ) à l’Atelier du Tanuki à Paris.

 

Il y a sept ans, il prenait la plume, l’encre de Chine.

Il a fait sa première exposition en 2019 au théâtre du Rond-point à Paris.

 

Depuis cinq ans, mettant les arbres en scène sur le papier, il décrit les relations humaines dans le cadre familial, sans jugement et avec bienveillance. Alexandre intègre de plus en plus à son travail à la plume le trait du pinceau et la calligraphie.

 

Depuis deux ans, il vit dans le nord du Cantal ; il a fondé l’atelier-galerie Du vent dans les branches à Murat avec d’autres artistes et a intégré le collectif de La Fabrik d’Aurillac en 2022.

 

 

La famille est à géométrie variable.

Pour certains, son évocation est réconfortante,

pour d’autres, angoissante.

Des couples fusionnent et vivent longtemps,

d’autres se séparent ou vivent à trois ou quatre.

Parfois, les fratries s’épanouissent ensemble,

ou grandissent en opposition,

ou deux jumelles fusionnent et vivent heureuses

en vieilles filles espiègles.

On fait le choix d’agrandir sa famille

ou celui de rester célibataire, sans que ce soit triste.

Parfois, l’on reste proche toute une vie

et parfois le lien ne se fait pas.

Et parfois tout change et c’est heureux… ou triste.

Parfois, le vide laissé par une mort se comble,

il arrive que cela prenne du temps…

Vous avez sous les yeux le début d’un travail qui prend

son temps lui aussi.

Avec de l’encre de Chine, sous la plume,

la famille prend la physionomie de nos voisins et amis,

ancrés dans le sol et la tête bien haut dans le ciel

ces pourvoyeurs d’oxygène.

Quelle que soit leur espèce, leur taille ou leur ramure,

ces arbres existent, s’expriment, se montrent

et évoquent des épisodes de notre vie.